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Reconversion dans les métiers santé – paramédical : des portraits

Vous pouvez retrouver ici parmi les témoignages de reconversion ceux qui regroupent les reconversions dans les métiers de la santé ou du paramédical avec :

La « principale » difficulté des reconversions dans les métiers de la santé ou du paramédical est souvent la reprise d’études.

Chacun des témoignages vous donnera donc des pistes sur la manière de gérer une reprise d’études quand on se reconvertit dans la santé.

Mais aussi comment vivre de son métier lors d’une reconversion dans le paramédical ?

Les témoignages de reconversion en santé – paramédical 

La reprise d’études pour une reconversion santé ou paramédical : deux exemples !

Témoignage de Laurence –

la reconversion en orthophonie

Comment se sont passées ces années de reprise d’études en orthophonie ?

J’ai fait l’école en 4 ans parce que j’ai redoublé une fois.

D’un point de vue financier, je n’avais aucune aide de formation parce que j’étais française à l’étranger.

J’avais cours de 8h30 à 17H  tous les jours, avec des travaux individuels ou de groupe. Puis, 2 fois par an, il y avait 2 examens très importants, comme en fac. Il fallait beaucoup travailler.

Mon mari a pris en charge les enfants et la maison sur le quotidien.

Je profitais des enfants le soir, et je m’accordais une matinée ou une après-midi par week-end avec eux.

Le reste du week-end, je bossais dur pour tout réussir, pour normalement ne pas redoubler.

J’ai été major la 2ème année mais j’ai redoublé ma dernière année, ce qui était depuis toujours la chose que je redoutais le plus au monde.

 

Et comment l’as-tu vécu ?

Ça m’a appris en fait quelque chose d’énorme : on n’en meurt pas !!!

Parce que j’avais ça en tête : « Il ne faut pas redoubler ; ça ne se fait pas dans ma famille ».

Ce redoublement m’a permis de beaucoup travailler sur moi. Je pense que je suis meilleure dans ma prise en charge, que je sais comment gérer un échec, et que je suis moins dans le jugement.

Mes enfants ont vu aussi qu’on peut échouer et que ce n’est pas grave. On a le droit de pleurer sur une grande difficulté, et on y retourne.

Enfin, la 4ème année d’école a été vraiment compliquée financièrement car elle n’était pas du tout prévue.

Mais heureusement j’avais fait tellement de stages en Belgique (imposés et personnels) que tout a été validé ensuite pour me permettre d’obtenir l’agrément pour exercer en France.

Témoignage de Pauline –

la reprise d’études dans une reconversion de sage-femme

Une fois la décision prise, il y a donc une passerelle pour les reprises d’études quand on veut se reconvertir comme sage-femme. Quel est le fonctionnement ?

La passerelle est ouverte à tous les titulaires d’un master ou aux professionnels de santé paramédicaux qui ont déjà exercé au moins 2 ans, aux ingénieurs, aux titulaires d’un doctorat…

Cela donne droit à un accès en 2ème année directement sur dossier d’admission, ce qui évite la 1ère année de médecine !

Mais on a un nombre limité de dépôt de dossiers (pour moi ce n’était possible que 2 fois).

 

C’est déjà un gros avantage effectivement de ne pas faire la 1ère année de médecine qui est maintenant l’année « d’orientation » de beaucoup de profession médicale.

Il reste tout de même le dossier, en quoi cela consiste et comment l’avez-vous préparé ?

Il s’agit d’un CV, une lettre de motivation. Et puis, après un oral d’admissibilité mais qui n’a pas eu lieu pour moi à cause du Covid.

C’est quand même différents des lettres de motivation qu’on a pu faire dans sa vie professionnelle d’avant !

On est quand même loin des clichés, de la lettre de motivation un peu toute faite qu’on peut faire « d’habitude ».

Ce sont des choses plus personnelles, plus profondes, plus motivées, plus argumentées, plus réelles.

 

Avec donc un dossier motivé et des stages, vous avez été acceptée ! Comment se passe l’organisation des études entre cours et stage ?

Sur cette 1ère année ce sont surtout des cours et 12 semaines de stages puis 22 semaines de stage en 2ème année pour finir avec uniquement 8 semaines de cours cette fois ci sur la dernière année

Pour cette 1ère année, il s’agit donc essentiellement de cours,  c’est l’année la plus dense en termes d’enseignement théorique.

C’était l’année qui me faisait le plus peur parce que c’était l’année de la reprise.

On ne sait jamais comment va fonctionner notre cerveau après toutes ces années de tableur Excel et de présentations PowerPoint !

Et finalement ca se passe très bien et je suis rassurée !

 

C’est souvent une peur effectivement : est-ce que je sais encore apprendre ? Quels conseils, retours pouvez-vous faire sur ce sujet ?

 Pour moi, c’est important d’aller en cours. J’apprends beaucoup mieux quand je suis en face de quelqu’un qui délivre les cours, que je peux lui poser des questions.

Pour le volume horaire, c’était environ 9h-17h, pas forcément tous les jours et tout le temps, mais en moyenne donc il est compliqué avec des enfants de faire autre chose à côté à mon sens.

 

Vous avez 2 enfants de 6 et 3 ans, vous avez pu continuer à vous en occuper comme vous le souhaitiez ?

Et même je suis enceinte du 3ème !

 

Ah félicitations vous aviez envie de joindre l’utile à l’agréable en vivant la grossesse comme sage-femme ! Et de rajouter un peu de complexité !!

 Oui exactement !

En fait on s’est dit « Mais qu’est-ce qu’on fait? On attend, on n’attend pas. Ben non, la vie n’attend pas ». On va faire comme on l’avait prévu, le reste suivra car ce n’est que de l’organisation entre guillemets, que du matériel. Et l’école a été plutôt conciliante avec moi, ça se modernise aussi dans les écoles de sage- femmes !

Pour répondre ensuite sur la difficulté des études. J’ai toute ma famille dans le milieu médical, donc j’ai toujours entendu un peu parler médecine à la maison, et j’ai toujours lu sur ces sujets donc je ne me suis jamais sentie perdue.

Notamment j’avais peur d’un décalage avec mes camarades qui avaient fait la première année de médecine et pas du tout parce qu’on revoit tout et surtout parce que je n’ai pas du tout la même méthode de travail que mes camarades et je vais beaucoup plus à l’essentiel. Et plutôt que d’apprendre, j’essaie de comprendre.

 

J’avais pu observer ça aussi lorsque j’ai repris mes études, le fait d’avoir travaillé apporte autre chose, une prise de recul, une efficacité.

Oui et l’école s’est positionnée très clairement sur un enseignement qui se base sur les cas cliniques et pas des questions de cours pures. Il faut bien sûr connaitre ses cours pour pouvoir répondre, mais il faut surtout avoir du recul, une vue globale.  Et je me suis rendue compte que c’était plus facile pour moi.

Et donc je n’ai pas du tout l’impression d’être desservie parce que je travaille différemment, parce que j’arrive très bien à trier « l’utile de l’accessoire ».

Donc je dirais pas d’inquiétude quant à la reprise d’études.

 

L’expérience paie en ayant d’autres capacités finalement.

Oui et pour la pratique aussi.

On entend beaucoup de choses sur les difficultés des stages et moi, je touche du bois, mais je n’ai eu aucun problème.

J’ai 34 ans, donc forcément, je ne me positionne pas et on ne me positionne pas comme les toutes jeunes étudiantes et c’est donc pour cela aussi plus facile pour moi (même si ça ne veut pas dire que je n’aurais jamais de problème bien sûr).

 

Et même d’ailleurs pour les situations auxquelles peuvent être confrontées des sages-femmes

Oui, absolument. J’ai beaucoup d’admiration pour mes camarades de promotion, parce qu’elles sont toutes jeunes. Elles s’engagent dans des études difficiles sur le plan technique, mais aussi sur le plan humain et émotionnel. On entend souvent « vous faîtes le plus beau métier du monde », mais ça peut aussi être le pire quand ça ne se passe pas comme ça doit se passer.

Humainement, c’est un métier pour lequel il faut quand même avoir les épaules. C’est pour ça que j’ai beaucoup de respect pour elles, mais qu’avoir quelques années de plus peut aussi aider.

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