reconversion luxe medecine

Témoignage : Joséphine, du marketing du luxe à étudiante en médecine à 42 ans

Je continue mes témoignages de reconversion  et ceux dans le secteur de la santé avec le témoignage de reconversion médecine en Île-de-France de Joséphine (prénom d’emprunt pour préserver l’anonymat), une ancienne coachée qui a décidé de changer radicalement de cap !

Après une carrière dans le marketing du luxe, elle a repris ses études… pour devenir médecin.

Une reconversion mûrie, réfléchie, parfois semée de doutes, à un peu plus de 40 ans, avec une famille et un quotidien bien rempli. Nous avons eu envie toutes les deux de vous partager son parcours sans fards et sans enjoliver !

Pourquoi une reconversion

après Sciences Po et une carrière en marketing ? 

Après le bac, tu as intégré Sciences Po Paris, pour quelle raison ?

J’étais une bonne élève, intéressée par beaucoup de choses. La médecine me plaisait, mais j’ai suivi la volonté de mon père. Sciences Po Paris, c’était “le choix idéal “, parce que ça permettait d’avoir une « belle carrière » et de gérer une famille.
Et quand j’ai eu Sciences Po Paris, je n’ai pas osé dire non… mais je n’ai pas sauté de joie non plus. Je savais déjà que je n’étais pas à ma place.

Qu’est-ce qui t’a amenée de Sciences Po à une carrière dans le luxe ?

A Sciences Po, j’ai fait un master en finance, là j’ai très vite vu que ce n’était pas pour moi et j’ai bifurqué vers le marketing, plus créatif et humain.

J’ai travaillé dans de grandes maisons de luxe françaises, de la parfumerie à la joaillerie. Sur le papier, c’était beau : un univers prestigieux, stimulant, créatif et pour partie cela répondait à des choses qui me plaisent, le beau, mais aussi un soutien d’un savoir-faire artisanal d’excellence.

Par ailleurs, j’évoluais d’année en année, avec du management et j’ai beaucoup aimé manager, encore l’humain !

Qu’est-ce qui a déclenché une envie de changement professionnel alors ?

Un cumul d’événements.

J’ai eu un manager toxique pendant 7 ans, ce qui m’a beaucoup abîmée.

Elle a fini par être remerciée, mais elle avait quand même été soutenue par la direction durant des années et cela m’a vraiment ébranlée, je n’avais pas envie de travailler toute une vie dans un secteur capable de couvrir ces situations.

Même si cela arrive partout, le secteur était très politique, très basé sur les egos.

Et, celui qui progresse n’est pas forcément le plus compétent, mais le plus diplomate, le plus habile. Et ça, c’est devenu progressivement insupportable pour moi. Mon évolution dépendait d’un changement de manager ou d’un entretien de fin d’année… 

Par ailleurs, on travaillait énormément, sous une pression constante, alors que je voyais bien qu’on aurait pu faire plus simple. Bref, un manque total de liberté et toujours plus de pression. Je me sentais en dissonance. 

Et puis, il y a eu le Covid, le confinement a été une période de réflexion, parce que j’ai eu plus de temps, où j’ai commencé à lire, à écouter des podcasts, à me nourrir de témoignages de reconversion.
C’est là que le médical est revenu.

Je m’étais déjà renseignée sur la passerelle médecine. Et en tombant sur trois témoignages – Bernadette de Gasquet, Gabrielle sage-femme et Pauline sur ton site (que vous avez peut-être lu ici)j’ai compris que c’était possible !

Reconversion médecine après 40 ans :

le parcours de Joséphine

témoignage reconversion medecine à paris

C’est à ce moment-là qu’on s’est rencontrées. Pourquoi avoir choisi de te faire accompagner ?

Parce que je suis anxieuse. Je savais que je ne pouvais pas y aller seule.

J’avais besoin d’un miroir extérieur, qui ne me juge pas et ne m’enferme pas dans une case.

Certains peuvent enfermants, ils emmènent leurs idées ou bien tu sens un peu jugée ou bizarre !


Avec toi, j’ai trouvé un espace où je pouvais parler de tout – même d’histoire de l’art et de médecine dans la même séance – et être entendue. Tu savais aussi me recentrer quand il fallait. Ça a fait émerger ma « boussole » : ce qui m’est indispensable dans mon travail.

Par ailleurs, je savais que pour préparer une passerelle il fallait un dossier “béton” et c’est aussi pour cela que je voulais être accompagnée, pour avoir un dossier juste et nourri de l’accompagnement

Effectivement, tu avais en tête ce projet “médical” qui comprenait sage-femme mais aussi médecine, mais nous avons aussi exploré des projets moins compliqués à mettre en oeuvre, des projets autour d’autres centres d’intérêts. Cela permet ensuite quand on se lance, d’éviter le “mais si ca se trouve il y avait autre chose !”

Tu peux nous dire ce que tu as découvert comme éléments clés qui te servent de boussole ?

Oui, c’est vraiment quelque chose d’essentiel pour moi, 4 ans après la fin de l’accompagnement ensemble, ça m’accompagne encore avec clarté et ça m’a aidée pour les choix compliqués que j’ai eu à faire :

  • Le contenu du métier doit être infini, je veux pouvoir me former toute ma vie.

  • J’ai un gros besoin d’expertise : que ce que je sais faire ne soit pas “juste du bon sens”

  • La dimension relationnelle est essentielle.

  • Je veux être libre, auto-référente, gérer ma carrière (ne pas dépendre d’un changement de chef !)

  • Et je veux pouvoir vieillir dans mon métier.

Ces éléments-là, je les ai gardés en tête toute la préparation du concours. Ils m’ont portée.

Alors dans l’accompagnement, nous avons donc exploré de nombreux projets, tu as hésité entre sage-femme et médecine puis décidé de tenter la passerelle sage-femme. Peux-tu avec le recul expliquer pourquoi ?

Oui, j’ai présenté la passerelle sage-femme.

C’était plus « réaliste », moins long. J’ai eu peur d’oser médecine, avec le recul je me rends compte que je trouvais ça trop ambitieux.

J’ai donc travaillé ma lettre (avec une V12 échangée ensemble !), l’oral et, quand j’ai été reçue, comme pour Sciences Po j’ai senti que je n’étais pas super heureuse.

J’étais enceinte à ce moment-là, et j’en ai “profité” pour repousser mon entrée et prendre le temps d’une décision difficile. J‘ai décidé d’abandonner ma place en sage-femme pour tenter la passerelle médecine.

Pendant mes stages, j’ai compris que j’avais besoin d’un spectre plus large, d’être confrontée aussi à la pathologie. Les stages sont vraiment essentiels et on ne peut clairement pas faire l’impasse sur ça.

Pour initier la réflexion sur votre boussole, vous pouvez commencer avec ce guide qui vous présente ma méthode des 3 curseurs© :

Reprendre médecine après une première carrière : les clés de réussite !

5 conseils de josephine pour reussir sa reconversion en medecine apres 40 ans

Alors je me souviens au moment de cette prise de décision, je t’avais demandé “et si tu n’es pas prise en passerelle médecine”, tu m’avais dit “je passerai par le concours”, tu étais effectivement très déterminée !

Oui ! Après c’est quand même un énorme projet et ce qui a vraiment aidé c’est d’en faire un projet de famille.

On a fait un fichier avec mon mari avec tout ce qui allait le rendre possible et agréable pour tous et c’est vraiment un conseil important pour moi.

On a alors fait le choix de vendre notre appartement en centre ville pour une maison en périphérie. Plus de place, moins cher et plus près de la fac. Le choix de la fac a aussi été essentiel.

J’ai re-tenté sans succès la passerelle. Ca a été quand même un gros coup dur, mais j’ai alors postulé sur Parcoursup et je suis rentrée en première année de médecine, via une LAS (Licence Accès Santé).

Comment se passe l’affection entre LAS et PASS, est-ce que c’est toi qui choisis ? Et comment choisit-on le choix de sa LAS ?

J’ai intégré la fac en LAS (Licence Accès Santé), parce que Parcoursup m’a orientée là-dessus. Concrètement, tu suis une licence “classique”, et, en parallèle, tu ajoutes un parcours santé  en distanciel. C’est beaucoup de travail : cours magistraux, TD, fiches de révision, concours blancs… heureusement, j’ai été soutenue par le tutorat, l’association étudiante qui aide les premières années.

Même s’il fallait repartir de zéro, mes études à Sciences Po m’ont donné des bases utiles : savoir aller à l’essentiel, prioriser, être organisée.

La LAS est très adaptée pour une reconversion, parce que ta note dans la licence compte pour le concours, ce qui n’existe pas dans le PASS (Parcours Accès Santé). Certaines facs proposent plus de maths et de chimie, ce qui peut être difficile pour des profils non scientifiques.

Bref, il faut vraiment se renseigner en amont, comparer les universités, regarder les taux de réussite, échanger sur les groupes Facebook. D’une fac à l’autre, tout change : matières, quotas, chances d’admission. C’est un parcours qui demande beaucoup de persévérance, mais il est faisable

Comment t’es tu organisée pour cette 1ère année qui est réputée très dure et qui se termine par un concours ? En rappelant que tu as donc 3 enfants de 11, 8  ans et 18 mois !

C’était intense : beaucoup de travail, je m’imposais un rythme de 9h à 20h en allant à la fac ou en bibliothèque pour ne pas être seule à la maison. En semaine, cela restait les mêmes horaires que mon poste de cadre et j’avais gardé ma nounou pour tenir. Je retravaillais après avoir couché les enfants.

Le week-end je travaillais aussi et de janvier à avril, je suis allée travailler à la Bibliothèque pour être archi focus avant le concours.

Comment tu as vécu cette reprise d’études concrètement, la difficulté, le niveau ? et le fait de ne pas beaucoup voir tes enfants (et ton mari accessoirement !) ?

Je m’attendais à ce que ce soit difficile, et ça l’a été. Mais pas insurmontable.

Mes études antérieures et mon expérience professionnelle m’ont aidée à aller à l’essentiel, à organiser mon travail.

Et puis, je savais pourquoi j’étais là. J’ai accepté les sacrifices : voir très peu mes enfants pendant 4 mois, avoir une routine stricte.

Mais je me répétais : ça ne dure pas, c’est temporaire.

J’avais un excel avec le décompte des semaines pour m’aider !

Et j’ai trouvé beaucoup de soutien avec le tutorat. A une heure où beaucoup de prépas privées se développent : il existe du soutien bénévole qui est précieux.

La difficulté vient plus de la quantité que de la complexité. Ce sont des QCM sur la partie santé donc c’est vraiment, on sait ou pas.

Ensuite en LAS, le fait d’avoir un double cursus SANTE et LICENCE avec des matières très différentes est aussi compliqué.

Donc tu m’as écrit pour me dire “I did it” ! Re félicitations ici ! Tu as fait un gros morceau, quelle est la suite ?

Oui, je suis arrivée 9ème sur 122 de ma sous-filière, j’étais donc grande admissible, je n’ai pas eu à passer l’oral !

Après la première année, le rythme change un peu.

En deuxième et troisième année, il y a encore beaucoup de travail, mais avec moins de pression que lors du concours.

À partir de la quatrième année, c’est l’externat : une semaine à l’hôpital, une semaine à la fac, tout en préparant déjà l’internat pour la sixième année. Là, la difficulté remonte d’un cran : toutes les deux semaines, il y a un partiel portant sur une partie du programme de l’internat.

Pour la suite, je m’oriente plutôt vers une pratique généraliste, parce que je tiens à garder ma liberté et la possibilité de m’installer à mon compte. Je sais que je ne choisirai pas une spécialité 100 % hospitalière. Mais je me laisse aussi voir ce que je vais découvrir !

Sur les aspects pratiques de la reconversion, comment gères-tu l’aspect financier ?

La première année j’avais demandé une année sans soldes pour avoir un filet de sécurité en cas d’échec.

Ensuite à partir de l’externat on est rémunéré… mais très peu : entre 200 et 400 € par mois. Puis, en internat, c’est à peu près le SMIC.

D’ici là, j’ai prévu une réserve financière, et j’ai aussi bénéficié d’aides comme la Rupture Conventionnelle, l’ARE puis le Revenu de Fin de Formation (RFF). Certaines personnes travaillent en parallèle.

Tu as aussi un message à passer pour celles et ceux qui envisagent de tenter le concours de médecine en reconversion ?

Oui, j’ai préparé cinq conseils :

1. Voir loin : ton choix doit te nourrir sur le long terme.

2. Prendre des filets : avec trois enfants et un crédit, je n’ai pas pris de risques inconsidérés. Ça m’a permis d’y aller sans peur.

3. Se renseigner partout : chaque fac a ses règles, ses quotas, ses programmes. Il faut fouiller, poser des questions, persévérer.

4. S’entourer : du soutien proche, pas de tous les amis et collègues, certains ne sont pas forcément soutiens et je ne leur ai dit qu’à la fin !

5. Accepter le temps : ce n’est pas forcément une révélation du jour au lendemain, un déclic magique comme le montrent parfois les récits sur les vidéos en ligne. C’est un chemin, parfois long.

Si je devais résumer mon parcours, j’aurais l’image d’un mineur.

J’ai creusé, parfois longtemps sans rien trouver, parfois en revenant sur mes pas. Mais à force d’avancer, il y a eu cette lumière au bout du tunnel. Ce n’est pas une révélation soudaine, c’est vraiment de la persévérance et de la résilience.

Et ma question traditionnelle de la fin “et si c’était à refaire” ?

Quand j’ai choisi sage-femme au départ, c’était surtout parce que j’avais peur d’assumer mon ambition.

Médecine me paraissait “trop gros”, presque irréaliste. Ce n’était pas que je doutais de ma capacité à réussir, mais en France, quand tu veux “remonter le cours de la rivière”, tu as l’impression que ce n’est même pas la peine d’y penser. Alors je me suis censurée. Dans les phases de changement,il y a aussi des moments où on a besoin de se protéger.

Aujourd’hui, ce que je voudrais dire, c’est qu’il faut normaliser ces parcours : c’est ok de changer.

Osez !

Quand Joséphine me dit “non mais franchement tu sais tout le monde peut le faire” après 1h30 d’échanges ensemble, je souris quand même !

Parce que moi je sais que je ne le ferai pas ! Mais ce qu’elle a voulu me dire et VOUS dire, c’est d’oser voir grand en vous prenant le temps de sécuriser et de vous donner le moyen de vos envies !

On a reparlé de la phrase “saute le parachute s’ouvrira” ! Ca ne marche pas pour tous les projets, pour tous les profils 😉 Vous pouvez retrouver des ressources pour sécuriser votre projet pro sur cette page

Il n’y a pas toujours de déclic, pas toujours de “j’ai eu l’idée – j’y suis allée sans peur – j’ai réussi”, il y a 1000 et une manière de réussir votre vie pro !

 

Merci encore Joséphine, c’est un prénom d’emprunt pour garder l’anonymat pour différentes raisons, mais ce témoignage vous aidera je l’espère à sauter (avec parachute donc !).

 

Donc si vous avez en tête un projet ambitieux :

  • venez le challenger si besoin dans un accompagnement pour être déjà VOUS sûr(e) que c’est ça et rien d’autre !
  • soyez sûr(e) de pouvoir expliquer pourquoi et d’avoir votre boussole (et pas écrire une lettre : je veux remettre l’humain au coeur de mon parcours !)

ALLER PLUS LOIN

C’est tout ça que je vous propose dans le programme TROUVER SA VOIE, la Grande Aventure ! (CPF possible) 

AH

FAQ – Questions à se poser pour une reconversion en médecine

Peut-on se reconvertir en médecine après 30 ou 40 ans ?

Oui, c’est possible, et de plus en plus de personnes franchissent le pas. Les facultés de médecine n’imposent pas de limite d’âge : la difficulté est plutôt liée à l’organisation personnelle (famille, finances, rythme des études). Comme en témoigne Joséphine, qui a repris médecine à 42 ans avec trois enfants, il est tout à fait envisageable de réussir si le projet est préparé en amont et soutenu par l’entourage. Présenter une passerelle après 40 ans est tout de même plus compliqué.

 

Quelles sont les voies d’accès à la médecine en reconversion ?

Il existe plusieurs portes d’entrée :

  • La passerelle médecine : réservée aux titulaires d’un bac+5 (master, doctorat, diplôme d’ingénieur, professionnels de santé). Elle permet d’intégrer directement la 2ᵉ ou la 3ᵉ année. La sélection se fait sur dossier (CV + lettre de motivation) et oral devant un jury. La lettre est un élément central : elle doit montrer la cohérence du projet et la maturité de la démarche.  C’est là qu’un accompagnement peut être décisif.

  • Le PASS (Parcours Accès Santé Spécifique) : première année très sélective, centrée sur les sciences médicales. Les meilleurs poursuivent en médecine.

  • La LAS (Licence Accès Santé) : une licence “classique” (droit, sciences, sciences humaines…) complétée par un module santé en distanciel. C’est une voie particulièrement adaptée aux profils en reconversion, car la note globale de la licence compte dans l’admission.

👉 Joséphine a intégré une LAS Sciences Po + Santé, ce qui lui a permis de mettre à profit son expérience passée tout en préparant le concours.

Quelle est la durée des études de médecine en reconversion ?

Le cursus reste identique :

  • 6 années avant l’internat,

  • puis 3 à 5 années supplémentaires selon la spécialité.
    En deuxième et troisième années, le rythme est soutenu mais moins intense que la première. À partir de la 4ᵉ année, commence l’externat (alternance entre hôpital et fac), puis l’internat dès la 6ᵉ année, avec un concours national à préparer.

Quel est le coût d’une reconversion en médecine ?

  • Les droits d’inscription à l’université sont relativement faibles (environ 400 € par an en fac publique).

  • Le véritable enjeu est la perte de revenus : en externat, les étudiants perçoivent environ 400 €/mois, puis un salaire proche du SMIC en internat.

  • Certaines aides peuvent compléter : indemnisation chômage après une rupture conventionnelle, Revenu de Fin de Formation (RFF), économies personnelles… Joséphine, par exemple, a financé son projet grâce à un mix de ces dispositifs et à une préparation financière anticipée.

 

Comment réussir une reconversion en médecine ?

Passerelle, PASS, LAS :

quelles voies d’accès pour se reconvertir en médecine ?

Reprendre des études de médecine après un premier parcours est possible, mais les portes d’entrée ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Voici les principales options :

1. La passerelle médecine

  • Réservée aux titulaires d’un bac+5 (masters, doctorats, diplômes d’ingénieurs…) ou à certains professionnels de santé.

  • Permet d’intégrer directement la 2ᵉ ou 3ᵉ année, sans passer par la première année.

  • Sélection sur dossier : CV + lettre de motivation. Cette lettre est centrale : il faut expliquer la cohérence du projet, montrer sa maturité et sa capacité à aller au bout d’études longues.

  • Entretien oral : le jury teste la solidité du projet, les motivations profondes et les moyens mis en place (organisation familiale, financière, etc.).

  • Important : on ne peut tenter la passerelle que deux fois.

👉 L’accompagnement est souvent décisif pour construire un dossier solide et préparer l’oral sereinement.

2. Le PASS (Parcours Accès Santé Spécifique)

  • Première année centrée sur les matières médicales et scientifiques.

  • Sélection très stricte : seuls les meilleurs poursuivent en médecine.

  • Très exigeant, mais possible même sans parcours scientifique à condition d’un investissement massif.

3. La LAS (Licence Accès Santé)

  • Licence « classique » (droit, sciences humaines, sciences…) avec une mineure santé en parallèle.

  • Le concours se joue à la fois sur les résultats de la licence et sur les modules santé.

  • Plus adapté pour les profils en reconversion, car il offre un filet de sécurité (si tu n’es pas admis·e en santé, tu valides quand même ta licence principale).

  • Chaque université propose des combinaisons différentes (droit + santé, bio + santé, etc.).

4. Parcoursup

  • Qu’il s’agisse de PASS ou de LAS, tout passe par Parcoursup, y compris pour les reconversions.

  • Chaque université a ses propres quotas, matières, et modalités. Il est indispensable de bien se renseigner, car les chances de réussite varient fortement d’une fac à l’autre.

Comments are closed.