Fabienne
Programme Trouver Sa Voie

Qu’est-ce ce que tu as aimé dans l’accompagnement que nous sommes en train de terminer aujourd’hui ?

 

Alors, ce que j’ai aimé dans cet accompagnement, c’est le sur-mesure en fait, qui m’a qui m’a beaucoup plu.

Il n’y a pas de formule, même s’il y a une structure qui est très claire par rapport à l’accompagnement. Ca reste amovible et ça reste vraiment flexible par rapport aux besoins. En tout cas, le besoin que moi j’avais, donc ça nous a permis de, je pense, d’aller un peu dans plusieurs directions au fur et à mesure des discussions.

 

Et du coup, ça m’a permis de répondre à des questionnements que j’avais aussi en parallèle par rapport à mon questionnement central. Donc j’ai beaucoup aimé cette flexibilité qui s’inscrit quand même dans un cadre. J’ai aimé le fait d’avoir une structure qui guide la réflexion. Et puis, j’ai aimé aussi les questionnements aussi dans l’accompagnement, tous ces tests.

Est ce que, comme tu dis souvent, « est ce que c’est vraiment vrai? »

Est ce que est ce que tu penses vraiment que ce qu’il faut faire ? On a souvent des choses dans la tête, mais de se questionner de manière ciblée, ça permet vraiment de dire les choses. Penser c’est quelque chose c’est le début mais arriver à le dire et le formuler, c’est autre chose.

Après l’écrire, ce sera encore autre chose, mais c’est déjà une progression dans la pensée, dans la clarification de la pensée. Donc moi, j’ai beaucoup aimé cela dans l’accompagnement.

 

Comment tu te sentais avant l’accompagnement, quels sont tes mots à toi ?

 

Alors, avant l’accompagnement, je pense que j’étais un peu un peu craintive, mais j’étais quand même curieuse de savoir, de savoir ce qui allait en ressortir.

 

Je pense que j’étais dans une phase de questionnement où je tournais la moulinette dans la tête un peu trop souvent, mais sans but en fait.

En tout cas sans arriver à en extraire quelque chose qui est important. Je revenais encore et encore sur des idées, sur des sur des choses et sans arriver à en sortir.

 

Donc je dirais que j’étais dans cette roue de hamster avant de commencer l’accompagnement. Ça paraît productif, mais ça ne l’est pas. Pas forcément.

Qu’est-ce que l’accompagnement t’a permis de faire ou te peux te dire que seule tu n’aurais pas réussi ?

Et notamment pour tous ceux et celles qui se disent (et me disent) pourquoi cet accompagnement parviendrait à faire ce que je n’ai pas réussi à faire seul, alors que j’ai déjà essayé plein de choses avant ? 

 

J’ai fait ça Psychologies magazine, des tests, , des bouquins et tout.

Mais ce que je trouve, ça n’apporte pas de faire tout ça c’est la perspective, en fait, c’est envisager d’autres horizons.

 

Donc je reste dans ma roue de hamster parce que je connais ma roue et c’est le seul truc que je connais. Alors que l’accompagnement ou le fait d’être accompagné, ça permet justement de dire « attends deux secondes, regarde sur le côté ah oui il y a en chemin par là aussi ».

 

Et ça permet de voir les choses un petit peu, un petit peu différemment, ça ouvre les horizons.

Que ce soit les discussions avec toi ou les discussions avec les autres personnes du groupe, de voir comment les gens cheminent eux-mêmes dans leur accompagnement, ça fait naître toutes ces voies, toutes ces perspectives.

Où le faire seul, je pense que c’est difficile parce que je pense qu’on se sabote automatiquement en se disant « non pas par-là », ou alors « c’est ridicule ce que tu penses ».

Ou alors voilà, on est juste conditionnés à rester dans ce qu’on fait.

Et l’accompagnement, pour moi, ça m’a permis de faire ça, c’est de voir une lumière à côté et d’avoir confiance et de la suivre et de se dire on peut regarder à côté, puis c’est OK. On reste quand même sur un chemin et on avance. On avance quand même.

 

Je le résume souvent avec une phrase qui est un peu bête, mais je n’ai pas encore trouvé mieux qui est « on ne connaît que ce qu’on connaît » et on essaye dans l’accompagnement de sortir « on connait que ce qu’on connait ».

Comment tu sens à la fin de cet accompagnement alors?

 

À la fin de l’accompagnement, je me sens plus en phase déjà, avec ce que j’ai envie de faire. Je me sens plus à l’aise avec l’idée du projet et c’est même plus une idée, c’est un projet maintenant, parce que ça prend vraiment forme.

 

Et je me sens, pour résumer en une image, j’ai l’impression d’avoir accouché, en fait, c’est-à-dire si on a fait neuf mois quasiment de suivi, d’accompagnement et où on a voilà on a pris soin de ce projet, on l’a fait grandir, on a mis tous les trucs en place, les nutriments machin, toussa. J’ai fait mon yoga, mon Pilates anténatal et tout va bien. Et là, c’est dur de le sortir, ce bébé, ce projet.

Ça, ça fait mal parce qu’on se dit merde c’est quelque chose de nouveau et il faut que ça sorte qu’on fait ça.

Et là, je me sens libérée. Je suis contente d’en être à ce point là et et d’avoir pu me faire confiance parce qu’on peut se dire je connais pas … Tu as été une doula en fait !

 

Oui, je prends souvent cette image !

Et ça revient à ce que je disais tout à l’heure sur l’extraction et l’essence des choses, en fait, c’est d’avoir eu plus qu’un pressoir en place et d’avoir un plus.

C’est toute une machine.

Ca mouline, ça mouline. Mais la machine à mouliner entre guillemets est faite pour en retirer la substance, la substance même, en fait. Donc ça, c’est donc je me sens libérée.

 

Et on ne chantera pas la chanson 😉

Merci et ce n’est que le début YAPUKA !